Le somnambule de Sebastian Fitzek

LE SOMNAMBULE DE SEBASTIAN FITZEK

Adolescent, Leo Nader était en proie à de terribles crises de somnambulisme. Si intenses, qu’on l’avait contraint à suivre un traitement psychiatrique auprès d’un spécialiste, le Dr Volwarth. Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que sa femme Nathalie a été blessée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter. Quand il essaie de la rattraper, elle s’enfuit avant de mystérieusement disparaître. Perturbé, Leo, qui se croit coupable sans en avoir conservé le moindre souvenir, décide de retourner voir le Dr Volwarth. Celui-ci lui conseille de s’équiper d’une petite caméra pour enregistrer ses déplacements nocturnes. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…

Edition : Le Livre de Poche • 384 pages • Thriller • One Shot

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Sebastian Fitzek est un auteur que j’apprécie beaucoup. J’ai déjà lu plusieurs de ses bouquins (8 il me semble) et je les ais tous adoré ! Il en est de même pour Le Somnambule. Le résumé de ce roman m’a tout de suite interpellé. Encore un thriller psychologique à l’horizon, et dieu sait combien j’adore les thrillers psychologiques !

Dès le premier chapitre le décors est pausé. On va suivre Leo, notre protagoniste qui se réveille auprès de sa compagne Nathalie après avoir fait un cauchemars ainsi qu’une paralysie du sommeil, dont il semble souffrir depuis longtemps. Alors qu’il peine à sortir de sa paralysie du sommeil Leo découvre que sa femme, qui a le visage tuméfié et les ongles cassés, est en train de faire ses valises. Leo est scotché, il ne comprend pas pourquoi Nathalie le quitte sans lui donner d’explications. Les heures passent et notre protagoniste ére dans l’appartenant essayant de comprendre ce qui a bien pu pousser sa femme à plier bagage. D’une certaine façon il se sent coupable mais il n’arrive pas à savoir coupable de quoi ? Alors qu’il tente de comprendre ce qu’il lui arrive, Leo tombe sur des objets dans l’appartenant appartenant à Nathalie. Chose étrange : il est certain que sa femme les a emporté avec elle en partant plus tôt dans la journée. Il se rend compte également que des objets disparaissent. Persuadé que ses crises de somnambulismes ont refait surface, Leo décide de reprendre contact avec son psychologue de l’époque.

Autant dire, qu’avec un début comme ça le lecture se retrouve aussi désemparé que le personnage principal. En effet, le début du roman est très flou. Comme Leo on ne comprend pas vraiment ce qu’il s’est passé avec Nathalie. Des choses étranges se produisent dans cet appartement : certains objets disparaissent, d’autres se retrouvent à ses endroits plutôt insolite etc. Avec l’arrivé du psychologue, le lecture commence à comprendre certaines choses : Leo est somnambule et a déjà eu ce genre de « crise » auparavant. Il faut reconnaitre que l’intrigue est rythmée, il n’y a pratiquement aucun temps morts même si par moment j’ai eu l’impression d’être comme dans une boucle temporelle et ainsi avoir le sentiment que les scènes se succèdent et se ressemblent beaucoup par moment. L’histoire reste malgré tout très addictive (comme tous les romans de Sebastian Fitzek j’ai envie de vous dire). Je vous recommande de lire ce bouquin d’une seule traite, si c’est possible car je l’ai trouvé très complexe d’un point de vue psychologique. La construction du récit est bonne mais il faut vraiment attendre la fin pour comprendre le pourquoi du comment et entre temps Sebastian Fitzek ne va pas hésiter à balader son lecteur.

Pour avoir lu pas mal de livre de l’auteur, j’ai trouvé que Le Somnambule était très sombre et très angoissant, peut-être que, en tout cas jusqu’à présent, le roman le plus sombre que j’ai lu de l’auteur (avec Thérapie). Il ne fait pas peur à proprement parler, mais certaines scènes étaient vraiment très anxiogènes. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur a de manier le rêve et la réalité. Il m’était par moment impossible de savoir si Leo éveillé ou non. Bien que extrêmement complexe, Leo reste tout de même un personnage plutôt attachant et intéressant à suivre. Comme je l’ai dit plus haut, le roman est très addictif et l’on a vraiment envie de savoir le fin mot de l’histoire. J’ai été happée dés le premier chapitre et je n’ai pas lâché le roman par la suite. Cela dit la fin m’a laissé vraiment perplexe. Pour ceux qui ont déjà lu du Sebastian Fitzek vous savez à quel point ses fins sont un peu tirées par les cheveux. Pour autant, ça passe toujours. Un peu comme avec Peter James finalement. Mais dans Le Somnambule c’était vraiment trop tiré par les cheveux. Je n’ai pas du tout adhéré à cette conclusion de l’histoire qui m’a déçue. Je ne l’ai, pour être honnête, pas vraiment comprise. Pourquoi un tel choix ? J’ai eu le sentiment de tomber de dix étages. C’est dommage car le reste du roman est vraiment excellent. J’ai passé un bon moment quand même. Sebastian Fitzek reste un auteur que j’apprécie beaucoup et j’ai hâte de découvrir d’autres livres de lui.

⭐⭐⭐⭐

Note : 3.5 sur 5.