Québec, 2002. Maxine Grant, inspectrice et mère célibataire dépassée, est appelée sur une scène de crime terrible. Pauline Caron, son ancienne institutrice, est assise sur le perron de sa maison, choquée, pieds nus dans la neige et couverte de sang. À l’intérieur, le cadavre de son mari, lardé de coups de couteau. Pauline, cette femme douce et appréciée de tous, peut-elle être coupable ? Pour le découvrir, il faut plonger dans le Paris de 1899, haut-lieu du spiritisme et de la magie noire, et s’aventurer dans le Québec de l’après-guerre où la plus ancienne patiente d’une maison pour aliénées procure à une adolescente des conseils pour le moins dangereux…
De Johana Gustawsson j’ai lu Block 46 et Mor que j’avais adoré ! C’est donc toute confiante que je me suis lancée dans celui là, qui est en plus un one shot. Ma lecture a été bonne mais pas autant que celle avec la saga Emily Roy et Alexis Castells.
J’ai aimé la construction du roman. On est ici dans un schéma narratif qui me plait et qui passe souvent crème avec moi, c’est-à-dire l’alternance de point de vue et, accessoirement, d’époque. On va donc suivre ici une petite partie de la vie de trois femmes à trois époques différentes. Je ne pense pas que ce soit spoilant de dire ça mais vous imaginez bien que ces trois histoires et ces trois femmes sont liées et qu’à un moment donné dans le roman tout vas finir par se rejoindre et s’emboiter pour finir par créer, au final, une seule et même intrigue. Comme je l’ai dit c’est un schéma narratif qui m’attire beaucoup et que j’affectionne particulièrement par je trouve que c’est typiquement le genre d’intrigue qui moi capte mon attention dans à peu près 99% des cas. Je trouve que l’alternance des points de vue ainsi que suivre différents personnages à des époques différentes donnent du rythme à l’histoire et permet d’installer une forme de suspense. J’ai donc lu ce bouquin à vitesse grand V. Je n’ai pas vu les pages défilées tant j’étais plongée dans ma lecture. Les chapitres s’enchainent avec facilité, le roman est très immersif et addictif. L’ambiance est glauque et sombre. L’histoire est prenante.
Mais malheureusement la fin de ce bouquin m’a laissé pantoise ! Je n’ai pas compris cette fin. Elle arrive beaucoup trop brusquement, on tourne la page et hop on a la fin de l’histoire. Je ne l’ai pas vu venir ça c’est certain mais elle ne m’a pas bluffée plus que ça. Au contraire je l’ai trouvé complétement à côté de la plaque. C’était décevant à souhait. Il y avait clairement un gros manque de crédibilité dans cette fin qui part complétement en cacahuète. En la lisant, j’ai vraiment eu le sentiment que l’auteure écrivait son histoire tranquillement, ça se passait bien et puis tout à coup elle se rend compte que bah mince il faut conclure tout ça. Et puis hop voilà on va pondre un truc complétement What The Fuck pour expliquer tout ça et c’est fini, voilà FIN. Euh, mais non en fait ! La situation finale des personnages m’a laissé sur le cul mais pas dans le bon sens du terme malheureusement. Je n’ai tout bonnement pas compris pourquoi cette fin ? Pourquoi Johana Gustawsson est partie dans cette direction ? Cela n’avait aucun sens à mes yeux. Je suis donc ressortie très déçue. C’est vraiment dommage car l’auteure tenait un bon pitch, tout se passait bien, le suspense montait crescendo, l’ambiance était prenante, on avançait lentement mais surement au niveau de l’intrigue.Tout était ok alors pourquoi nous pondre ça ?
Ce n’est pas le meilleure roman de l’auteure à mes yeux, clairement. Si vous souhaitez découvrir cette auteure lisez plutôt Block 46 dans lequel elle reprend le même schéma narratif mais avec une conclusion beaucoup plus crédible et intelligente. Dans ma PAL j’ai un autre roman de Johana Gustawsson,l’île de Yule, dont j’ai beaucoup entendu parler, et principalement en bien. A voir donc.
LA MAISON DES OUBLIES TOME 2 : 47 ALLEE DU LAC DE PETER JAMES
À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin Avec la construction d’un lotissement d’habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill. Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l’abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n’est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l’endroit semble parfait et les Danes décident d’emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar. Les brochures de l’agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n’en est jamais vraiment parti.
Deuxième roman de Peter James que je en l’espace de quelques jours. Celui là, je savais qu’il n’allait pas rester très longtemps dans ma PAL puisque j’avais beaucoup aimé le premier tome : La maison des oubliés. Ce ne fût pas une claque mais j’avais apprécié l’histoire et le côté paranormal, maison hantée proposé par l’auteur. J’étais donc très impatiente de me lancer dans 47, allée du lac qui est considéré comme le second tome de cette série.
Alors, ai-je autant aimé que le premier tome ? Et bien malheureusement non. Je n’ai pas passé un mauvais moment, loin de là mais disons que je partage l’avis général concernant ce bouquin c’est-à-dire qu’il est moins bon que La maison des oubliées. J’irai même un peu plus loin, j’ai l’impression qu’on est sur un pur copier-coller. Mais pourquoi as-tu fait ça Peter James ? Pourtant tout commençait plutôt bien. Comme toujours avec cet auteur je me suis plongée dans l’histoire dès le premier chapitre. Il a un style qui moi me parle. Il arrive à capter mon attention dès les premières lignes même si, dans la globalité, le roman est moins bon que j’avais espéré, c’est pas grave. Bien souvent cela passe quand même avec moi car j’aime ses idées ainsi que la manière qu’il a de raconter son histoire. Donc, pour toutes ces raisons, dès le début du roman je me suis sentie happée par l’histoire et je n’ai plus lâché mon bouquin. C’était un roman qui était, en tout cas pour moi, très immersif. On entre tout de suite dans le vif du sujet. Pas besoin d’attendre 100 pages pour comprendre que la maison est hantée, on le sait dès le premier chapitre. C’est ce que j’aime particulièrement chez Peter James, c’est qu’il annonce la couleur assez rapidement. J’ai donc dévoré 47, allée du Lac, je l’ai bouffé en une journée et pourtant j’en ressort, pas forcément déçue, mais disons chagrine que l’auteur nous ait fait un copier coller du précédent « tome ».
En effet, le défaut majeure de ce roman c’est bien le fait qu’il ressemble pratiquement trait pour trait à son prédécesseur.On prend les même et on recommence ! Mais pourquoi ? Que l’auteur choisisse de faire de ce bouquin un tome 2, d’accord cela me convient mais il faut que ce tome 2 apporte quelque chose de plus que le premier tome. Or, ici, malheureusement ça n’est pas le cas. Avec ce livre je m’attendais à avoir des réponses à mes questions et au final j’ai encore plus de questions et toujours pas de réponses. Je n’ai tout bonnement pas compris le pourquoi de ce tome 2. Quel en est l’intérêt ? Qu’apporte-t-il à l’histoire finalement ? Pas grand chose. De plus, les personnages de ce tome ci manquent de profondeur. Ils sont très plats, très linéaires. Les dialogue entre eux manquent de peps, j’ai plusieurs fois eu l’impression de tourner en rond tant leur discussion se succèdent et se ressemblent. Ils restaient beaucoup trop dans le déni à mon goût et par conséquent cela faisant moyennement avancer l’intrigue. Enfin, malgré cela, niveau phénomènes paranormaux on est plutôt servit car l’intrigue ne manque absolument pas de scènes paranormales. Alors rien de trop effrayant je vous rassure quand même, on n’est pas ici dans de l’horreur pure et dure, pas du tout mais disons que les scènes ici changent un peu de celles que l’on retrouve dans ce type de roman. Ici pas de vieille maison construite près d’un cimetière, pas de moisissures qui apparaissent sur les murs, pas de rire d’enfants dans les couloirs, pas d’objets qui se déplacent comme par magie etc.
Je pense que si on enlève le fait que ce livre est un « tome 2 » en vrai, cela passe comme une lettre à la poste. Si on fait abstraction de cette information, on est quand même dans une bonne histoire de maison hantée. Ce qui fait que l’on ressort « déçu » c’est justement parce qu’en tant que second tome on met inconsciemment la barre trop haute car on a des attentes bien précises. On ne souhaite surtout pas lire un copier-coller du premier tome. Et malheureusement avec 47, allée du Lac c’est un peu le cas et c’est bien dommage !
John et Naomi n’arrivent pas à se remettre de la mort de leur fils, emporté par une maladie génétique rare à l’âge de quatre ans. Lorsqu’ils rencontrent le mystérieux docteur Leo Dettore, ils voient en lui l’homme providentiel. Le généticien connaît en effet une méthode infaillible pour que leur prochain enfant ne soit pas atteint de la même pathologie. Comment résister à la promesse d’un bébé en bonne santé ? John et Naomi décident de tenter l’expérience. Ils auraient pourtant dû comprendre que quelque chose clochait quand ils ont vu la liste : choix de la couleur des yeux, des cheveux, des traits de caractère, des aptitudes sportives… Leo Dettore crée des enfants sur mesure ! Trop tard pour faire marche arrière. Naomi est enceinte, et déjà quelque chose ne tourne pas rond…
Alors avec moi les bouquins de Peter James c’est assez paradoxal. En fait, j’aime beaucoup l’auteur, son univers et ce qu’il propose dans son ensemble, pour autant, ses romans ne sont pas non plus des coups de coeur, ni de grosses claques. Je me rappelle, par exemple, ne pas avoir accroché à La preuve ultime, qui avait pourtant des thématiques qui, de base, m’intéressent énormément. Alors voilà, c’est un peu bizarre, j’aime mais pour autant ce ne sont jamais des lectures mémorables. Il en est donc de même pour celui-ci : Des enfants trop parfaits.
On va suivre ici un couple, John et Naomi, qui n’arrivent pas à faire le deuil de leur fils, décédé il y a peu des suites d’une maladie génétique. Le jeune couple souhaite avoir un autre enfant mais s’ils ont recours à la procréation naturelle (si je puis dire), il y a de forte chance que leur futur bébé soit atteint de la même maladie qui a emporté leur fils. Par chance, il existe un moyen pour eux d’avoir un enfant qui ne serait pas porteur de la maladie. Ils vont donc faire appelle à un scientifique de renom, aux méthodes quelque peu controversées dans le domaine, le Dr Léo Dettore. Le principe est simple, contre une très grosse somme d’argent John et Naomi pourront avoir retour à une FIV assez particulière. Ils pourront en effet choisir les caractéristiques génétiques de leur futur bébé car Léo Dettore crée des bébés sur mesures. Une fois Naomi enceinte, les choses vont commencer à prendre une tournure à laquelle le jeune couple n’était pas préparé.
Je crois que ce que j’aime le plus chez Peter James, c’est sa plume. Je trouve que, quelque soit le sujet du roman, ça passe nickel. C’est fluide, addictif, c’est plutôt page-turner et l’auteur arrive à me capter dés les premières pages. Dans Des enfants trop parfaits, ce fût également le cas. J’ai été embarqué dans le quotidien de John et Naomi assez rapidement, dés le premier chapitre à vrai dire. En effet, l’auteur a su capter mon attention dès le départ. Une fois commencé je n’arrivais plus à lâcher le bouquin et pourtant, si je devrai être honnête, il ne s’y passait pas grand chose en terme d’action. Mais pour une raison que j’ignore ça passe toujours avec Peter James au niveau de l’écriture et de la fluidité de l’histoire. Dans ce roman ci le thème abordé est principalement la génétique, mais on y parle également de deuil, de parentalité etc.C’était très intéressant, très bien documenté (même si on reste dans le côté fictif car jusqu’à preuve du contraire on ne pas fabriquer de bébé sur mesure à l’heure où je vous parle), par moment un poil redondant et lourd car l’auteur apporte pas mal d’explication justifiant ce procédé. Cela dit, l’intrigue reste assez lente. L’histoire a du mal à démarrer, les rebondissements ne sont pas très nombreux, voir limite inexistants pour autant cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture. Je ne me suis pas ennuyer une seconde.
Cependant, le roman comporte quelques points négatifs. Et ce que je reproche le plus à ce bouquin c’est qu’à un moment donné l’histoire prend une tournure un poil trop rocambolesquepour moi. Bien que je savais qu’on était ici sur un roman noir (thriller je ne pas trop) avec une pointe de fantastique par le biais que les bébés « fabriqués » sur mesures je ne m’attendais pas à ça. Même si l’on est donc dans du fantastique, je trouve qu’il faut avoir l’esprit sacrément ouvert pour apprécier pleinement cette lecture et pour y trouver une certaine forme de crédibilité. Et c’est cela qui m’a manqué. C’était peu crédible et beaucoup trop WTF pour moi. J’ai eu du mal avec le fait que des enfants de 3 ans, développent un langage inconnu, partent sur internet regarder des reportages scientifiques très poussés, manient l’informatique mieux que les informaticiens eux même. Bref, vous voyez le genre ? Voilà cela m’a un peu dérangé, c’était pour moi le gros bémol du roman. On aurait pu rester sur quelque chose de plus basique. Même si l’auteur renouvelle un peu les choses avec ça, même s’il souhaite être original c’était, à mon goût, mal amené, trop brouillon, trop peu crédible. J’ai l’impression que c’était trop de trop en fait et par conséquent quand on en fait trop on s’y perd et on part dans des délires que les lectures ne vont peut-être pas partagé. C’est dommage !
À Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du poids tout en conservant extérieurement la même masse corporelle. Avec l’aide du docteur Bob Ellis, il tente de comprendre cet inquiétant phénomène. Parallèlement à cela, Carey a un litige avec ses voisines concernant le chien de celles-ci. Si l’une de ces voisines, Missy, est très amicale, l’autre, Deirdre, est glaciale. Toutes deux essaient de lancer un restaurant mais le fait qu’elles soient ouvertement mariées provoque l’hostilité d’une bonne partie des habitants de la ville. Apprenant leur problème et confronté au sien, Carey décide de les aider à vaincre les préjugés de la population locale.
Je me suis mise au défi, cette année, de lire un Stephen King par mois. Le mois dernier j’ai lu Après et pour Février j’ai décidé de lire Elévation. Ce roman, que personnellement je requalifierai plutôt de nouvelle, est différent de ce que j’ai pu lire jusqu’à présent de cet auteur. On est ici dans une espèce de conte fantastique assez gentillet. En effet, dans Elévation il n’y a pas d’horreur, de gore, de paranormal ou quoique ce soit de ce genre. Cette petite nouvelle était vraiment sympathique à découvrir, rapide à lire et agréable dans son ensemble.
Dans cette nouvelle Stephen King, comme à son habitude, va critique la société américaine et plus particulièrement la politique de Donald Trump ainsi que son penchant pour l’homophobie vis à vis des personnes homosexuelles. Même si le ton du bouquin est, dans sa globalité, léger, Stephen King dénonce ouvertement l’homophobie. D’autres thématiques plutôt sérieuses sont abordées dans Elévation comme par exemple : la mort, son acceptation, la possibilité de choisir notre finetc. On le voit notamment à travers le personnage de Scott qui perd du poids chaque jour tout en maintenant une allure physique ‘ »normale ». Le poids ici faisant référence à une espèce de compte à rebours pour notre personnage. Quoiqu’il fasse, il continue à en perdre. Lorsqu’il atteindra zéro ce sera probablement la fin pour lui. L’acceptation de la mort se traduit ici par le fait que Scott est certes préoccupé par ce qu’il lui arrive mais ne semble pas pour autant vouloir y remédier ni vouloir comprendre le phénomène. Bien qu’il en parle à chaque chapitre, Scott semble accepter son sort et prend donc la décision de donner un sens à ses derniers instants sur Terre. Il prend également conscience du monde qui l’entoure. Les querelles de voisinage deviennent insignifiants à ses yeux. Il réalise que les habitants de la petite ville dans laquelle il vit depuis 30 ans sont homophobes et ont des préjugés sur le couple de lesbienne installé en ville depuis peu qui peine à s’en sortir avec leur restaurant justement parce que les habitants ne souhaitent pas y venir manger (à croire que l’homosexualité est contagieux).
En résumé, Elévation était une histoire à la fois triste et touchante. J’ai bien aimé le personnage de Scott ainsi que toutes les thématiques que Stephen King aborde et dénonce à sa manière. Je regrette toutefois que le bouquin soit plus une nouvelle qu’un véritable roman. Il m’aura donc manqué pas mal de chapitres pour que je puisse me plonger pleinement dans l’histoire. Ce fût vraiment trop rapide à mon goût. J’ai passé un petit moment agréable dans l’ensemble, c’était une belle histoire, remplit d’amour, d’amitié et de jolies messages mais j’en aurai souhaité beaucoup plus.
Si le mois dernier je n’avais pas beaucoup acheté de livres, ce mois-ci c’est la catastrophe ! En effet, ce sont pas moins de 16 livres qui ont rejoins ma PAL au mois de Mars. J’ai profité d’une promotion sur Kobo.com pour me prendre quelques Ebook car je n’en avais plus.
L’AFFAIRE EMMETT TILL DE J-M POTTIER
Fin août 1955, le corps sans vie et défiguré d’un adolescent est repêché dans l’État du Mississippi. Il s’agit de celui d’Emmett Till, un jeune noir de Chicago âgé de 14 ans, venu passer des vacances dans la famille de sa mère. Quelques jours plus tôt, il a été vu en conversation avec Carolyn Bryant, une jeune commerçante blanche, à qui, selon certains témoins, il aurait fait des avances. Roy Bryant, son mari, et J.W. Milam, son beau-frère, sont venus chercher Till en pleine nuit chez son oncle. Personne ne l’a revu vivant. Les deux hommes sont vite arrêtés et traduits en justice. Un mois plus tard, un jury composé de douze hommes blancs les acquitte après un délibéré qui a duré une petite heure. Près de soixante-dix ans plus tard, l’affaire Till est devenue un moment de l’histoire des droits civiques aux États-Unis. Mais l’affaire criminelle n’est toujours pas entièrement résolue. De nouveaux éléments ne cessent de filtrer. L’Affaire Till pèse encore sur l’histoire américaine, mais l’affaire Till n’est pas encore totalement finie.
L’ENFANT AUX CAILLOUX DE SOPHIE LOUBIERE
Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s’ennuient tellement – surtout le dimanche – qu’elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins. Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s’installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps – triste, maigre, visiblement maltraité. Un enfant qui semble l’appeler à l’aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre… Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n’a plus qu’une obsession : aider ce petit garçon qui n’apparaît ni dans le registre de l’école, ni dans le livret de famille des voisins. Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n’existe pas ?
HORRORA BOREALIS DE NICOLAS FEUZ
Tout ce sang qui coule aux pieds de Walker… La question n’est pas de savoir qui est ce cadavre avec une balle dans la tête. Non… La bonne question est : Qu’est-ce qui s’est passé en Laponie ? Les souvenirs sont flous, mais ce qui est sûr, c’est que de longue date, Walker ne croit plus au Père Noël. Et vous ? Vous y croyez encore ?
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L’HACIENDA D’ISABEL CANAS
À mi-chemin entre Mexican Gothic et Rebecca, un premier roman mêlant suspense et surnaturel avec pour toile de fond le Mexique après la guerre d’indépendance. Une maison isolée, des phénomènes paranormaux inquiétants et une femme prise dans leurs griffes… Lors du renversement du gouvernement mexicain, le père de Beatriz est exécuté et sa maison saccagée. Quand le beau Don Rodolfo Solórzano la demande en mariage, Beatriz ne tient pas compte des rumeurs qui entourent la mort soudaine de sa première épouse et pense trouver la sécurité dans sa propriété à la campagne. Elle fera de ce lieu son nouveau foyer, quoi qu’il en coûte. Mais l’hacienda San Isidro n’est pas le sanctuaire qu’elle imaginait… Rodolfo se voit bientôt contraint de retourner à la capitale. Très vite, le sommeil de Beatriz est peuplé de voix et de visions. Des yeux invisibles l’épient en permanence. Sa belle-sœur Juana raille ses peurs. Alors pourquoi celle-ci refuse-t-elle d’entrer dans la maison la nuit venue ? Pourquoi la gouvernante a-t-elle dessiné ces étranges symboles à l’entrée de la cuisine et fait-elle brûler du copal sur le seuil ? Qu’est-il réellement arrivé à la première Doña Solórzano ? Beatriz n’a que deux certitudes : le mal habite cette hacienda et aucun de ses occupants ne la sauvera.
JE PENSAIS T’EPARGNER DE PETRONILLE ROSTAGNAT
« L’heure de la punition avait sonné. La porte de sa prison s’ouvrirait bientôt, révélant ses pires craintes. »
Une fillette est trouvée morte dans le coffre d’une automobile. Le père, accusé de maltraitance par son épouse, est soupçonné du crime. Très vite, la commandante Laroche, qui dirige l’enquête, réalise que l’affaire est loin d’être simple. Surtout lorsque l’avocate Pauline Carrel se saisit du dossier. Un quête de la vérité qui va confronter les enquêteurs aux tabous les plus redoutés.
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J’AURAIS AIME TE TUER DE PETRONILLE ROSTAGNAT
Une jeune femme, Laura Turrel, se présente un matin au commissariat de Versailles pour s’accuser du meurtre de Bruno Delaunay, un homme qui aurait tenté de la violer. Le commandant Damien Deguire et son second Jonathan Pigeon, recueillent ses aveux. Légitime défense ? Crime prémédité ? Le doute s’installe rapidement dans l’esprit des enquêteurs. Sur place, l’homme a disparu, mais la scène de crime ne correspond pas en tout point aux confidences de la jeune femme. Deguire et Pigeon comprennent que l’affaire est beaucoup plus complexe qu’elle n’en avait l’air au départ. Quelles blessures se cachent derrière la froideur et la détermination de cette jeune femme ? Cherche-t-elle à manipuler l’enquête et pourquoi ?
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ENFERME.E DE JACQUES SAUSSEY
Les premiers papillons ont éclos derrière ses paupières. Elle en avait déjà vu de semblables, enfant, un été au bord de l’océan, jaunes et violets contre le ciel d’azur. Elle était allongée au soleil, l’herbe souple courbée sous sa peau dorée. Le vent tiède soufflait le sel iodé de la mer dans ses cheveux. Aujourd’hui, l’astre était noir. Le sol dur sous ses épaules. Et l’odeur était celle d’une marée putride qui se retire. Les papillons s’éloignaient de plus en plus haut, de plus en plus loin. Et l’air lui manquait. Lui manquait… Elle a ouvert la bouche pour respirer un grand coup, comme un noyé qui revient d’un seul coup à la surface. Les papillons ont disparu, brusquement effrayés par un rugissement issu du fond des âges…
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BESTIAL D’ANOUK SHUTTERBERG
Un thriller haletant qui vous plongera dans les bas-fonds de la nature humaine. Ça fait un moment que la voiture s’est arrêtée. Alors pourquoi ? Pourquoi, ils ne la sortent pas de ce coffre ? Les chiens aboient toujours comme des dingues. Mathilde tremble. Il faut qu’elle garde la tête froide. Ne pas flancher. Soudain, elle entend des pas qui se rapprochent. Une odeur de moisi. C’est tout ce dont elle se souvient avant qu’il ne lui retire sa cagoule et qu’elle ne découvre l’Enfer. La première c’était Fanny en 2007, puis ce fut le tour de Pénélope, Jessica, Ambre et Agnès. Treize ans plus tard, la même chose arriva à Elena, Candice, Inès, Sophia et maintenant Mathilde. Même profil : jolies et toutes âgées de 12 ans. Toutes volatilisées du jour au lendemain dans le même quartier parisien. Les « Disparues du 9e », une affaire qui piétine depuis des années. Ils ont dû manquer quelque chose, le commissaire Jourdain en est certain, mais quoi ? « Suivez les chiens », voilà le seul indice qu’il a reçu par une mystérieuse source anonyme. Quelqu’un tente de les aider, mais qui ? Les enlèvements des jeunes filles auraient-elles un rapport avec le trafic de chiens de combat qui sévit sur le territoire français et au-delà des frontières ? De découvertes macabres en découvertes macabres, Jourdain et son équipe parviendront-ils à retrouver la trace des jeunes disparues ? Le temps est compté… Quand on pense avoir découvert l’Enfer, le pire est à venir…ce qui se cache derrière l’affaire des « Disparues du 9e » est de l’ordre de l’innommable, de l’insoutenable. Après Jeu de peaux, Anouk Shutterberg nous emmène dans les recoins les plus sombres de la nature humaine. Une histoire dont personne ne sort vraiment indemne.
DE BONNES RAISONS DE MOURIR DE MORGAN AUDIC
Un cadavre atrocement mutilé suspendu à la façade d’un bâtiment. Une ancienne ville soviétique envoûtante et terrifiante. Deux enquêteurs, aux motivations divergentes, face à un tueur fou qui signe ses crimes d’une hirondelle empaillée. Et l’ombre d’un double meurtre perpétré en 1986, la nuit où la centrale de Tchernobyl a explosé…
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TROP DE MORTS AU PAYS DES MERVEILLES DE MORGAN AUDIC
Depuis 3 ans , la femme de de Christian Andersen,avocat au barreau de Paris, a disparu.Et depuis trois ans, les gens qui l entourent se posent la même question : Andersen a t il tue sa femme? Andersen rendu amnésique par un grave accident quelques jours après qu’Alice a disparu reçoit des SMS énigmatiques , en forme de questions cryptées… Dans un premier roman, où les indices prennent la forme de charades, Morgan Audic tisse un jeu de faux semblants, de trompe l’œil et de chausses trappes aussi fascinant qu’un conte pour enfants diaboliques.
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CARNETS NOIRS DE STEPHEN KING
En prenant sa retraite, John Rothstein a plongé dans le désespoir les millions de lecteurs des aventures de Jimmy Gold. Rendu fou de rage par la disparition de son héros favori, Morris Bellamy assassine le vieil écrivain pour s’emparer de sa fortune, mais surtout, de ses précieux carnets de notes. Le bonheur dans le crime ? C’est compter sans les mauvais tours du destin… et la perspicacité du détective Bill Hodges.
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LE VOLEUR DE MORTS DE TESS GERRITSEN
De nos jours : Julia découvre un squelette dans son jardin. Décidée à découvrir l’identité du mystérieux cadavre, elle va remonter le temps jusqu’en 1830. 1830, hôpital de Boston : Rose rencontre Norris, un futur médecin. Le Faucheur, un abominable tueur en série qui terrorise la population de Boston, va rapprocher les deux jeunes gens d’une bien sinistre manière…
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LA FILLE DE KALI DE CELINE DENJEAN
Toulouse : Éloïse Bouquet, de la Section de Recherches de la Gendarmerie, découvre Maurice Desbals, un ingénieur a priori sans histoire, dont le corps décapité a fait l’objet d’une macabre mise en scène : sur le mur, un swastika tracé avec le sang de la victime et, au pied du lit, un tas de piécettes et des pétales de fleurs faisant penser à une offrande. La tête du défunt, quant à elle, demeure introuvable? Vengeance, règlement de comptes, acte de barbarie à connotation sectaire ? Alors que l‘enquête peine à démarrer, un meurtre identique est perpétré un mois plus tard à quelques kilomètres de la ville rose. Le spectre redouté d’une tueuse en série s’inspirant de la déesse Kali se matérialise alors? Tandis que le capitaine Éloïse Bouquet et son équipe, aidés par un profileur, tentent de remonter la piste de cette psychopathe hors norme, Amanda Kraft, jeune et ambitieuse journaliste d?investigation, et Danny Chang, détective privé enquêtant de son côté sur un prétendu suicide, mènent chacun de leur côté des enquêtes parallèles qui vont les mener jusqu‘à l‘antre de la tueuse?
LA DETRESSE DES ROSES DE JACK JAKOLI
Belgique. Il y a quelques années. Après avoir profité de sa victime deux jours durant, un homme s’installe dans le garagede ses parents pour démembrer le corps. Ce qui devait être une besogne l’enthousiasme et l’élève à un niveau qu’il ne soupçonnait pas. Il décide alors de joindre l’utile à l’agréable et de créerune oeuvre qu’il compte bien exposer aux yeux de tous. Nord de la France. Quelques semaines plus tard. Une patrouille de la territoriale est avisée de la découverte du bassin d’une femme le long d’un fleuve. Rapidement, les recherches stagnent, aucun indice, aucune trace, impossible d’identifier la victime et par conséquent, l’assassin. La piste belge est évoquée mais ne mène nulle part. Jusqu’à ce que de l’autre côté de la frontière, le tronc d’une femme soit également découvert dans un cours d’eau. Le morceau de corps est dépecé et les aréoles sont absentes, découpées avec soin. Débute alors une enquête qui marquera les esprits de tous. Particulièrement celui de Mélanie Penning, en poste à la Criminelle depuis un an. Repartie de zéro après la fin brutale de son mariage, l’enquêtrice subit de plein fouet les images insoutenables inhérentes à sa nouvelle fonction. Seule femme aux homicides, elle a tout à prouver et ne compte pas laisser ce prédateur continuer à faire son marché dans le monde de la nuit. Là où sa jeune soeur a ses habitudes.
ACTION OU VERITE DE M.J. ARLIDGE
Personne n’est à l’abri. Alors que la pandémie du Covid-19 bat son plein, une vague de criminalité frappe Southampton. Un incendie parti de rien. Un vol de voiture qui a mal tourné. Un meurtre dans un parc. Aucun indice ne semble rapprocher ces évènements, pourtant quelque chose les relie. Au cours de son enquête, Helen comprend que chaque délit n’est qu’une minuscule pièce d’un puzzle machiavélique qui, petit à petit, prend forme. Helen va-t-elle devoir, pour la première fois de sa carrière, s’avouer vaincue par une affaire à l’ampleur et à la complexité comme elle n’en a jamais connues ?
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LE SORTILEGE DE BABYLONE D’ANNE RICE
Né à Babylone la rayonnante, Azriel est un fantôme. Triste, violent et très puissant, il est le jouet de forces obscures qui, des siècles durant, le tirent du néant pour semer le désespoir ou la peur parmi les hommes. Au XXe siècle, à New York, il se trouve projeté au milieu d’un crime. Qui l’a commis ? Dans quel but l’a-t-on appelé ? Et d’abord qui est donc Esther Beikin, la victime, riche, ravissante et timide ? Quels étaient ses rapports avec son père, redoutable gourou du « Temple mondial », secte de l’âge informatique ? C’est ce qu’il lui faut découvrir pour racheter sa liberté, mais aussi parce que étrangement la mort de la jeune femme est devenue pour lui une véritable obsession.
L’homme qui nettoie rôde autour de nous. Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies. En particulier sur celles des femmes seules. Une femme lui a fait beaucoup de mal enfant : sa mère. La chasseuse de mouches, elle, tente de sauver les femmes en péril. Et elles sont nombreuses… Surtout quand l’homme qui nettoie rôde autour d’elles.
Je suis l’abysse c’est l’histoire de l’homme qui nettoyait, agent d’entretient pour la ville, qui lorsqu’il était enfant a failli se noyer à cause de sa mère et cela lui a laissé des séquelles. Aujourd’hui adulte, l’homme qui nettoyait espionne les gens dans leur maison, fouille leur poubelle pour apprendre à les connaitre et en savoir plus sur leurs habitudes. Une fois prêt la traque commence pour notre tueur. En parallèle nous suivons la chasseuse de mouche, une femme qui a pour but de lutter contre les violences conjugales faites aux femmes en aidant ces dernière à fuir leur mari violent. Et enfin nous avons la jeune fille à la mèche violette qui a tenté de mettre fin à ses jours au bord d’un lac et qui sera sauver par l’homme qui nettoyait.
Donato Carrisi est une valeur sure pour moi. Cet auteur a vraiment l’art de raconter les histoires. J’aime énormément son univers très sombre, très brumeux, il n’hésite pas à plonger son lecteur dans les méandres de la psychologie humaine. Dans Je suis l’abysse l’auteur innove un peu sur la construction de son intrigue. En effet, la particularité de ce roman c’est que la plupart des personnages n’ont pas de nom, on les appelle : l’homme qui nettoyait, la chasseuse de mouche etc. Au début cela m’a un poil déstabilisé puis au fil des pages j’ai appris à apprécier cette nouvelle façon de faire. J’ai été surprise de voir qu’en ne nommant jamais ses personnages Donato Carrisi arrivait quand même à nous immerger totalement dans son histoire.
Je suis l’abysse est un roman hyper bien construit. Comme toujours avec Donato Carrisi, le suspense est bien dosé. L’auteur à l’art de disperser ça et là des petits morceaux de son intrigue qui, au fil des pages, vont s’emboiter parfaitement les uns aux autres et former une excellente intrigue. Les personnages sont, comme toujours, psychologiquement bien travaillés. La frontière entre le bien et le mal est assez flou. L’homme qui nettoyait est un personnage fascinant et complexe. Il oscille en permanence entre bonnes et mauvaises intentions. J’ai adoré aussi l’idée de faire par moment des sauts dans le passé de l’homme qui nettoyait, cela apportait encore plus de profondeur à ce personnage. Cela donnait également un certain rythme à l’intrigue qui est un peu lente il faut l’avouer. C’est peut-être le seul point négatif de ce roman. Même s’il se passe certaine chose, l’histoire est assez lente, assez linéaire. En ajoutant des sauts dans le passé cela permet à l’auteur de booster un peu son histoire. Avec ces flash back on plonge dans le passé de l’homme qui nettoyait et cela nous permet d’en savoir plus sur les origines de ce qu’il est devenu au fil des années.
Malgré ces petits passages un peu lent j’ai adoré l’histoire, je me suis plongée, comme toujours, pleinement dans le roman dés les premières pages. Donato Carrisi est un auteur qui jusque là, en tout cas pour moi, a toujours su nous proposer des romans hyper addictif. Il a également le don de nous retourner le cerveau. Je n’oublierai jamais le roman « La fille dans le brouillard » (que je vous conseille fortement d’ailleurs) qui m’a littéralement bluffé. Ici dans Je suis l’abysse il en est de même avec la fin du roman. Comme à chaque fois l’auteur nous balance une petite pépite à la fin de son histoire qui permet de relier toute l’intrigue et à chaque fois je reste sur les fesses !
Je vous recommande donc ce roman si vous souhaitez découvrir cet auteur. Il s’agit d’un one shot, pas très long, qui est plutôt complet d’un point de vu style de l’auteur. Attention toutefois aux thématiques abordées ici.Donato Carrisi a tendance à mettre en lumière des sujets un peu tabou parfois comme par exemple la maternité comme c’est le cas dans ce roman (mais abordé du côté sombre plutôt), mais aussi des violences conjugales, de violence sur enfant etc.
Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des ours. Mais depuis des mois, on n’a plus la moindre trace de Cannellito, le dernier plantigrade avec un peu de sang pyrénéen. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l’animal. Alors, lorsqu’il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d’un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l’opinion publique. Même si d’elle, il ne connaît qu’un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.
Travaillant dans le milieu animalier, j’avais un peu peur de me lancer dans ce roman. La cruauté envers les animaux, chasser pour le plaisir ce ne sont pas des thématiques très réjouissantes pour moi. J’avais beaucoup d’appréhension quant à la lecture de ce bouquin car je vois tellement de choses à mon travail que je me disais que je n’avais pas forcément besoin d’en rajouter une couche une fois rentrer à la maison. Mais dieu merci ce livre m’a plutôt séduite dans son ensemble bien qu’il y ait quelques petites choses qui m’ont dérangés.
Tout d’abord, j’aimerai parler de la plume de Colin Niel.Entre fauves était le premier roman que je lisais de cet auteur et je dois avouer que j’ai eu un peu de mal avec sa plume. En effet, sa façon d’amener l’histoire m’a pas mal déstabilisée au début. Le prologue est une phrase qui se tient sur pratiquement une page et demi ! J’ai également trouvé que l’auteur utilisait pas mal de mots différents, de tournures de phrases différentes pour au final dire plus ou moins la même chose. J’ai donc ressenti des longueurs par moment et j’ai eu le sentiment que l’intrigue principale finissait par ce noyer dans tout cela et que, par conséquent, on n’avançait pas beaucoup dans l’histoire. Voilà les petits reproches que je peux faire à ce roman.
En dehors de ça, j’ai passé un bon moment de lecture malgré la thématique assez particulière. En effet, Entre Fauves est un bon roman choral dans l’ensemble. Il m’aura fait sortir de ma zone de confort et ça, ça fait du bien parfois. Cela dit ce n’est pas le genre de roman que je pourrai lire tous les jours, clairement pas. A travers ce roman Colin Niel met l’accent sur le fait qu’en chaque être humain il y a un prédateur et nous montre à quel point l’instinct de chasse, de survie est présent chez l’Homme. Bien que l’intrigue ne soit pas très palpitante, bien que les rebondissements soient pratiquement inexistants dans ce roman, j’ai trouvé l’histoire très réaliste. Le thème du roman est quand même peu commun, j’ai en effet rarement lu de bouquin avec ce genre de thématique. C’est clairement un roman engagé, qui est là pour dénoncer la cruauté envers les animaux. D’ailleurs j’ai été agréablement surprise par le fait qu’ici Colin Niel a un peu redistribuer les cartes si je puis dire puisqu’au fil des chapitres les chasseurs vont petit à petit devenir les proies.
En résumé, j’ai été agréablement surprise par ce roman. C’est un genre que je lis très peu et que j’ai adoré découvrir bien que je ne me vois pas du tout lire ce genre de bouquin tous les jours. On dit que ce livre est dans la catégorie « Policier », je n’en suis pas vraiment convaincue personnellement. J’ai un autre livre de Colin Niel dans ma PAL que j’ai hâte de découvrir (mais ce ne sera pas pour tout de suite).
Après avoir reçu un mystérieux appel à l’aide de sa cousine récemment mariée, Noemí Taboada se rend à High Place, un manoir isolé dans la campagne mexicaine. Elle ignore ce qu’elle va y trouver, ne connaissant ni la région ni le compagnon de sa cousine, un séduisant Anglais. Avec ses robes chic et son rouge à lèvres, Noemí semble plus à sa place aux soirées mondaines de Mexico que dans une enquête de détective amateur. Elle n’a pourtant peur ni de l’époux de sa cousine, un homme à la fois troublant et hostile, ni du patriarche de la famille, fasciné par son invitée… ni du manoir lui-même, qui projette dans les rêves de Noemí des visions de meurtre et de sang. Car High Place cache bien des secrets entre ses murs. Autrefois, la fortune colossale de la famille la préservait des regards indiscrets. Aujourd’hui, Noemí découvre peu à peu d’effrayantes histoires de violence et de folie.
Mexican Gothic c’est l’histoire de Noemi, fille d’une riche famille, qui croque la vie à pleine dent au grand désespoir de son père qui préférerait que sa fille soit un peu plus posée. En effet, Noemi passe son temps à séduire les hommes et n’arrive pas à se décider pour ses études. Un soir, en rentrant chez elle, son train de vie va être bouleversé par une lettre envoyée par sa cousine, mariée depuis peu avec Virgil Doyle. Les propos de sa cousine étant un peu étranges, le père de Noemi lui demande de rendre visite à cette dernière. Quelques jours plus tard, elle arrive au manoir des Doyle et va constater que des choses étranges s’y passent.
Alors alors que dire de ce roman ?Il est bourré de clichés, il n’y a aucune originalité dans l’histoire, on reste sur du classique de maison hantée avec sa flopé de personnages caricaturaux et pourtant je n’ai pas trouvé cette lecture si désagréable que cela. Je pense sincèrement que si j’ai apprécié ce roman c’est parce que je l’ai lu au bon moment. Il me fallait un roman simple, sans prise de tête, avec une histoire pas très compliquée à suivre et Mexican Gothic passait par là alors je l’ai lu et il a répondu à mes attentes !J’ai donc apprécié ma lecture même si avec le recul je trouve que ce bouquin n’est pas vraiment extraordinaire. Je l’aurai lu à un autre moment ça ne l’aurait clairement pas fait je pense. En effet, comme je le disais niveau intrigue on est ici sur du basique : un vieux manoir perdu dans un coin paumé où il pleut tout le temps tenu par une famille d’Anglais qui vivent tous ensemble sous le même toit et sont tous plus glauques les uns que les autres et dans lequel il se passe des choses étranges. Je schématise peut-être un peu mais honnêtement le gros de l’histoire c’est bien cela. Rien de nouveau, ni de révolutionnaire dans le genre. C’est quand même un peu dommage mais disons que pour moi ça a fait le job.
De plus, je trouve que le chemin est encore long pour catégoriser ce roman de roman d’horreur pour la simple et bonne raison que durant presque la première moitié du bouquin il ne se passe pas grand chose. Toute cette partie du bouquin n’est que dialogue, un poil soporifique, entre les différents personnages. Ajouté à cela le fait que le roman est censé se passer dans les années 1950 chez les bourgeois de l’époque… Je n’en dirai pas plus je vous laisse imaginer la chose. Ce n’était pas ennuyeux, non, je ne dirai pas cela car j’ai quand même terminé le bouquin en ayant dans l’ensemble apprécié ma lecture, mais disons qu’à plus petite dose cela aurait été beaucoup mieux. Là c’était quand même assez plat. Niveau rythme l’autrice aurait pu faire mieux. Les quelques passages qui se veulent un tantinet angoissants manquaient eux aussi de peps. Quelques visions (en plus pour la plupart érotiques…), quelques bruits par-ci par-là ne suffisent pas à dire, en tout cas à mon sens, qu’un roman est horrifique. C’est le point qui m’a le plus chagriné ici je dois dire, car quand je vois un roman catégorisé (en tout cas sur livraddict, site sur lequel je me base beaucoup pour mes lectures) horreur, je m’imagine quelque chose de grandiose, qui va me faire frissonner, qui va me faire faire des cauchemars et au final pas du tout. Je ressors toujours déçue de ces lectures là.
Je l’ai dit plus haut mais je tiens à le préciser de nouveau ici, les personnages dans ce roman sont caricaturaux. Si d’ordinaire cela m’horripile, là, pour une raison que je ne me l’explique pas c’est passé. Comme je vous l’ai dit, j’ai vraiment sorti ce bouquin au bon moment… Je n’en ai aimé aucun, pas même Noemi, mais je ne les ai pas détesté non plus. Je suis toutefois déçue qu’encore une fois « l’héroïne » de l’histoire tombe sous le charme du méchant car voyez vous il est tellement ténébreux, tellement beau que forcément une tension sexuelle s’installe, c’est obligé…(à vomir !). A croire qu’on ne peut écrire de bouquin sans obligatoirement glisser dans l’intrigue ce genre de scènes ou de réflexions. C’est quand même un peu malsain tout cela non ? Bref !
Je me relis et j’ai l’impression qu’inconsciemment je suis en train de descendre le bouquin, de pointer les chosesqui m’ont fait tiquer alors qu’en vrai je n’ai pas détesté le roman, je l’ai même apprécié dans l’ensemble car c’était fluide à lire et sans vraiment prise de tête.C’est étrange ?! Je ne me comprends pas sur ce coup là, je l’avoue. Mais c’est ça aussi la magie de la lecture. Sortir un livre qui, dans le fond n’a pas beaucoup de qualité à nos yeux mais pourtant c’est passé. Ce bouquin a juste eu la chance que je le sorte au bon moment voilà tout ! Après, cela dit, l’écriture était plutôt fluide, les chapitres très courts, ça aide aussi. La seconde moitié du bouquin était quand même plus intéressante à lire.Beaucoup moins de blabla inutiles, les choses se mettent en place et deviennent un peu plus concrètes. Ce n’était pas révolutionnaire mais j’aurai préférer que l’autrice entre dans le vif du sujet un peu plus tôt dans son histoire cela aurait permis de développer un peu plus la fin et le pourquoi du comment de tout cela.
SMALL SPACES, TOME 02 : FRISSONS AU MONT HEMLOCK DE KATHERINE ARDEN
Survivre aux terribles événements qui se sont déroulés à Smoke Hollow a rapproché Ollie, Brian et Coco, désormais inséparables. Arrivés pour un séjour de ski au Mont Hemlock, les trois amis comptent bien profiter de chaque instant ! Mais une tempête de neige les piège à l’hôtel. Sans aucun moyen de contacter l’extérieur, ils se laissent peu à peu gagner par la peur. D’autant qu’Ollie est persuadée d’entendre d’étranges bruits… et même de voir un fantôme ! Cette fillette qui la supplie de l’aider aurait été enfermée là et laissée pour morte. Une nouvelle fois entraîné dans les recoins sombres de l’horreur, le trio sortira t-il indemne de cette rencontre surnaturelle ?
J’ai lu le premier tome (Terreur à Smoke Hollow) il y a quelques mois que j’avais trouvé fort sympathique dans l’ensemble. J’avais passé un bon moment. Je me suis donc décidée à me lancer dans le deuxième tout en gardant bien en tête que l’on est dans du jeunesse. Et j’ai bien aimé aussi. C’était très plaisant à lire comme pour le premier tome. J’ai même préféré l’histoire de ce tome ci à celle du tome 1.
En effet, ce que je reprochais un peu au tome 1 c’était son côté introductif. Je trouvais que l’histoire peinait un peu à se mettre en place car l’autrice prenait le temps de nous présenter ses personnages. Dans Frissons au Mont Hemlock, le rythme était beaucoup plus soutenu. Je n’ai trouvé aucunes longueurs dans l’histoire. On est plongé tout de suite dans l’ambiance, dés le premier chapitre le ton est donné.L’histoire se déroule dans un hôtel à la montagne qui n’est pas encore officiellement ouvert au public et dans lequel des choses étranges vont se produire. Déjà là, l’autrice avait titillé ma curiosité. J’aime beaucoup les histoires qui se déroulent dans de vieux hôtels ou de vieilles bâtisses « hantés ». Donc forcément l’histoire de ce tome 2 me parlait beaucoup plus que celle du tome 1.
Ce que j’ai également apprécié ici c’est la place que les personnages secondaires ont occupé. Je dois avouer que dans le premier tome je les trouvais très effacés alors que là ils deviennent pratiquement les personnages centraux de l’histoire. J’ai trouvé ça intéressant et intelligent de la part de l’autrice de switcher comme ça avec les personnages et de ne pas tout centrer sur Ollie. J’espère que ce sera pareil pour la suite. J’ai aussi beaucoup aimé l’ambiance qui se dégageait du bouquin, l’autrice est encore une fois parvenue à créer une atmosphère spooky et inquiétante. Bien entendu on reste dans du jeunesse donc forcément pour les gros frissons on repassera mais j’ai trouvé ce tome ci plus effrayant que le premier. L’histoire me parlait beaucoup plus. C’était un chouette deuxième tome. Je ne me suis pas encore procurée la suite mais je vais le faire dès que j’en aurai l’occasion car j’apprécie pas mal cette petite saga jeunesse. Il n’y a rien d’extraordinaire ni de très horrifique mais ça passe plutôt crème avec moi. C’est agréable à lire, divertissant et cela me change des gros thriller que j’ai l’habitude de lire.
Que sommes-nous réellement prêts à faire pour sauver nos proches ? Cette question, Éric de la Boissière se la pose tous les jours. Sa fille, Élodie, est atteinte d’une grave maladie rénale. Du fait de son groupe sanguin, ses chances de recevoir une greffe sont quasi nulles. Mais avec beaucoup d’argent… Élodie doit pouvoir être soignée, pense Éric. Dirigeant d’un établissement financier, il a entendu parler de réseaux parallèles permettant d’obtenir un organe sain de donneurs volontaires. Que sommes-nous prêts à sacrifier pour sauver nos proches ? Cette question, Gilles Patrick ne se l’était jamais posée. Mais depuis quelques semaines, ce grand chirurgien ne dort plus. Tandis qu’un revolver est braqué sur la tempe de son épouse et de sa fille, un groupe d’hommes le contraint à pratiquer de lourdes opérations sur de jeunes patients pourtant en pleine santé. Les circonstances ont beau être différentes, la raison qui a fait basculer ces deux hommes dans un autre monde est la même. Et si la volonté de sauver un proche n’était pas une raison suffisante ? D’une noirceur abyssale, le nouveau roman de Christian Blanchard explore les âmes compromises et pousse ses personnages, comme le lecteur, dans leurs pires retranchements.
Edition : Points • 360 pages • Roman Noir • One Shot
Jusqu’à présent toutes mes lectures de janvier (car oui j’ai des retards dans mes chroniques. On est au mois de mars mais cette chronique date de janvier xD) étaient sympathiques mais sans plus ou bien encore vraiment très moyennes. Seul avec la nuit de Christian Blanchard a été une excellente lecture ! Enfin ! Dans ce roman on va suivre différents personnages ainsi que différentes histoires qui vont, au fil des pages, finir par s’imbriquer entre elles. Nous avons Aisha, une jeune migrante qui va rejoindre la France dans des conditions effroyables. En effet, c’est à bord d’un container qu’elle va voyager durant 5 jours sans eaux et sans nourriture. A son arrivée elle sera la seule survivante mais malheureusement son calvaire ne fera que commencer puisqu’elle va rencontrer Mohammed dont les intentions sont loin d’être bonnes. De l’autre côté nous avons Diarra et Sayid deux africains qui ont été amputé (l’un des deux jambes et l’autre d’un bras) qui font la manche dans les rues de Paris pour un homme prénommé Le Grand Serge. Ensuite nous avons Elodie, une jeune fille de 13 ans, atteinte d’une très grosse maladie rénale dont la seule chance de guérison et de procéder à une greffe. Mais seulement voilà elle impossible de trouver un donneur compatible. Ses parents vont donc tenter le tout pour le tout. Puis il y a également Némo, un vieille homme de plus de 80 ans, mourant, qui va sauver une petite fille du suicide. Et enfin, pour finir on va suivre Gilles Patrick, chirurgien qui va être kidnappé afin de pratiquer des opérations clandestines visant exclusivement à prélever des organes sous peine de voir sa femme et sa fille se faire sauter la cervelle. Voilà, voilà cela en fait des histoires à suivre dans ce roman.
C’était génialissime ! Bien entendu j’ai envie de vous prévenir quand même : âmes sensibles d’abstenir ! Ce roman traite de sujets vraiment horribles tels que par exemple : la prostitution sur mineur, le trafic d’être Humains, le trafic d’organe, la mendicité etc. Autant dire qu’il n’y a rien de bien joyeux dans ce roman, pas vraiment de happy end, il faut donc s’accrocher. L’intrigue met en scène essentiellement des enfants qui vont, pour la plupart, être sous la coupe d’adultes peu scrupuleux. C’est vraiment écœurant par moment. Christian Blanchard n’épargne pas du tout son lecteur pourtant la plume est loin d’être tranchée, les scènes ne sont pas entièrement décrites en détails, il n’y a rien de « cru » mais pourtant on ressent bien toute l’horreur de la situation. On ressent également dans ce roman que l’auteur s’est documenté sur les différentes thématiques qu’il aborde. On le voit bien dans la description des personnages. Il n’y a aucun personnage 100% clean dans ce bouquin même le personnage de Némo (un vieille homme qui sauve une gamine du suicide) à son côté obscur. Et c’est ce j’ai aimé. Cela m’a fait du bien (aussi bizarre que ça puisse paraitre) de lire un roman dans lequel personne n’est parfait, même si pour certains personnages ce qu’ils font part d’une bonne intention ou et fait sous la contrainte les conséquences derrière sont juste horribles. C’est ce qui fait que j’ai trouvé ce bouquin hyper réaliste.
Seul avec la nuit, n’est pas un thriller mais plutôt un roman noir. Je trouve que c’est important de le souligner. Il y a des meurtres oui, du trafic d’être humain et de la prostitution également mais en aucun cas il n’y a une enquête. Dans ce roman, il n’y a pas de justice pour les victimes malheureusement. On est réellement dans les méandres du trafic d’organes et encore je soupçonne l’auteur d’avoir parler que de la partie émergée de l’iceberg. Je pense qu’en pratique les choses sont encore plus terrifiantes que ça. Ce livre est une dénonciation de la condition des migrants (pas tous fort heureusement) en France. Bien qu’il soit d’une très grande noirceur ce roman incite également à l’empathie.
Si vous ne connaissez pas ce roman je vous le recommande. Certes les thèmes abordés ne sont pas plaisants à lire pour tout le monde mais je pense que ce roman mérite qu’on s’y intéresse. C’est un roman coup de poing, qui malheureusement évoque la cruauté humaine. Une fois lancé dans l’histoire on ne peut plus s’arrêter. Les chapitres sont courts, haletants, il n’y a aucun répit pour le lecteur. J’ai été en apnée tout au long de ma lecture. C’était captivant du début à la fin. J’ai dévoré ce bouquin !