LA MAISON DES OUBLIES TOME 2 : 47 ALLEE DU LAC DE PETER JAMES
À Cold Hill, les morts ne sont jamais loin Avec la construction d’un lotissement d’habitations modernes et connectées, un vent de renouveau souffle sur Cold Hill. Jason et Emily Danes tombent immédiatement sous le charme de la villa qui surplombe le domaine, construite à la place du grand manoir laissé à l’abandon depuis des années, rasé par les promoteurs immobiliers. Même si le gros des travaux du quartier n’est pas terminé et que la plupart des pavillons sont encore vides, l’endroit semble parfait et les Danes décident d’emménager quelques jours avant Noël, sous le regard suspicieux de leurs seuls voisins. Mais, dès le premier soir, le rêve se transforme en cauchemar. Les brochures de l’agence ont omis une information capitale, à propos du 47, allée du Lac : aucun des précédents propriétaires n’en est jamais vraiment parti.
Edition : Pocket • 464 pages • Thriller/Paranormal • Tome 02
Deuxième roman de Peter James que je en l’espace de quelques jours. Celui là, je savais qu’il n’allait pas rester très longtemps dans ma PAL puisque j’avais beaucoup aimé le premier tome : La maison des oubliés. Ce ne fût pas une claque mais j’avais apprécié l’histoire et le côté paranormal, maison hantée proposé par l’auteur. J’étais donc très impatiente de me lancer dans 47, allée du lac qui est considéré comme le second tome de cette série.
Alors, ai-je autant aimé que le premier tome ? Et bien malheureusement non. Je n’ai pas passé un mauvais moment, loin de là mais disons que je partage l’avis général concernant ce bouquin c’est-à-dire qu’il est moins bon que La maison des oubliées. J’irai même un peu plus loin, j’ai l’impression qu’on est sur un pur copier-coller. Mais pourquoi as-tu fait ça Peter James ? Pourtant tout commençait plutôt bien. Comme toujours avec cet auteur je me suis plongée dans l’histoire dès le premier chapitre. Il a un style qui moi me parle. Il arrive à capter mon attention dès les premières lignes même si, dans la globalité, le roman est moins bon que j’avais espéré, c’est pas grave. Bien souvent cela passe quand même avec moi car j’aime ses idées ainsi que la manière qu’il a de raconter son histoire. Donc, pour toutes ces raisons, dès le début du roman je me suis sentie happée par l’histoire et je n’ai plus lâché mon bouquin. C’était un roman qui était, en tout cas pour moi, très immersif. On entre tout de suite dans le vif du sujet. Pas besoin d’attendre 100 pages pour comprendre que la maison est hantée, on le sait dès le premier chapitre. C’est ce que j’aime particulièrement chez Peter James, c’est qu’il annonce la couleur assez rapidement. J’ai donc dévoré 47, allée du Lac, je l’ai bouffé en une journée et pourtant j’en ressort, pas forcément déçue, mais disons chagrine que l’auteur nous ait fait un copier coller du précédent « tome ».
En effet, le défaut majeure de ce roman c’est bien le fait qu’il ressemble pratiquement trait pour trait à son prédécesseur. On prend les même et on recommence ! Mais pourquoi ? Que l’auteur choisisse de faire de ce bouquin un tome 2, d’accord cela me convient mais il faut que ce tome 2 apporte quelque chose de plus que le premier tome. Or, ici, malheureusement ça n’est pas le cas. Avec ce livre je m’attendais à avoir des réponses à mes questions et au final j’ai encore plus de questions et toujours pas de réponses. Je n’ai tout bonnement pas compris le pourquoi de ce tome 2. Quel en est l’intérêt ? Qu’apporte-t-il à l’histoire finalement ? Pas grand chose. De plus, les personnages de ce tome ci manquent de profondeur. Ils sont très plats, très linéaires. Les dialogue entre eux manquent de peps, j’ai plusieurs fois eu l’impression de tourner en rond tant leur discussion se succèdent et se ressemblent. Ils restaient beaucoup trop dans le déni à mon goût et par conséquent cela faisant moyennement avancer l’intrigue. Enfin, malgré cela, niveau phénomènes paranormaux on est plutôt servit car l’intrigue ne manque absolument pas de scènes paranormales. Alors rien de trop effrayant je vous rassure quand même, on n’est pas ici dans de l’horreur pure et dure, pas du tout mais disons que les scènes ici changent un peu de celles que l’on retrouve dans ce type de roman. Ici pas de vieille maison construite près d’un cimetière, pas de moisissures qui apparaissent sur les murs, pas de rire d’enfants dans les couloirs, pas d’objets qui se déplacent comme par magie etc.
Je pense que si on enlève le fait que ce livre est un « tome 2 » en vrai, cela passe comme une lettre à la poste. Si on fait abstraction de cette information, on est quand même dans une bonne histoire de maison hantée. Ce qui fait que l’on ressort « déçu » c’est justement parce qu’en tant que second tome on met inconsciemment la barre trop haute car on a des attentes bien précises. On ne souhaite surtout pas lire un copier-coller du premier tome. Et malheureusement avec 47, allée du Lac c’est un peu le cas et c’est bien dommage !