CHIENS DE SANG DE KARINE GIEBEL
Courir; toujours plus vite. Plus loin. Fuir la mort qui plane au-dessus d’eux; oiseau de proie aux ailes gigantesques dont l’ombre les dévore déjà. Diane a choisi la fuite. D’instinct. Elle sait qu’ils sont derrière. Juste derrière. Avance minime, infime. Comme son espérance de vie, désormais. Pourtant, elle marche. Pourtant, elle veut vivre. Rémy avance. Avec le poids de la peur qui comprime son cœur. Le poids de la fatigue, comme un boulet enchaîné à ses jambes. Il devrait être ailleurs, en ce moment même. En compagnie de sa femme et de sa fille. Mais non, il est là, errant dans ces bois inhospitaliers, avec ces inconnus qui fuient comme lui. Il est devenu une proie. Rien qu’une proie. Il n’existe plus. Déjà mort. Alors, pourquoi a-t-il aussi peur? Le monde est ainsi fait, qui ne changera jamais. Les chasseurs d’un côté, les proies de l’autre.
Edition : Pocket • 253 pages • Thriller • One Shot
Ma chronique ne risque pas d’être bien longue pour la simple et bonne raison que je n’ai pas vraiment aimé ce roman. Je ne l’ai pas détesté à 100% mais disons que je n’ai pas adhéré à l’intrigue et par conséquent le livre ne m’a pas plus emballé que cela.
On va suivre ici deux personnages différents et donc deux intrigues différentes mais qui ont la même thématique à savoir la chasse à l’homme, la traque. D’un côté l’on va suivre Diane qui, malheureusement pour elle, va être témoin d’un meurtre en pleine forêt. En effet, alors qu’elle se balade elle va voir un groupe d’homme en tuer un autre. Manque de bol, la petite bande a remarqué la présence de Diane et va se mettre à la traquer à travers toute la forêt pour la faire taire à tout jamais. De l’autre, l’on va suivre Rémy, SDF, qui va se faire kidnapper par un homme très riche et qui va l’emmener sur sa grande propriété. Une fois arrivé Rémy et d’autres personnes vont être lâché sur la propriété du milliardaire et être traqué par ce dernier ainsi que sa bande de copain friqué. Vous l’aurez compris, nos deux protagonistes vont donc être traqués.
Je n’ai pas vraiment aimé l’histoire. Je ne me suis pas attachée aux différents personnages, leur sort m’était complétement égal. J’ai trouvé le récit très brouillon. On alterne les points de vues et si d’ordinaire j’aime beaucoup ce concept, ici ça ne l’a pas fait. Je me suis pas mal ennuyée durant cette lecture. Karine Giebel m’a habitué à mieux. Ce n’est pas son meilleur roman et ce n’est pas celui que je conseillerai en première intention.