Le désert des couleurs d’Aurélie Wellenstein

LE DESERT DES COULEURS D’AURELIE WELLENSTEIN

Dans le désert des couleurs, chaque grain de sable est un souvenir perdu et oublié. Marcher dans les dunes, c’est voir sa mémoire s’effacer. Alors pour se protéger, l’humanité s’est réfugiée dans le cratère d’un volcan. Mais depuis quelques temps, le sable monte chaque jour le long de ses pentes. Malgré les risques, une fille qui perd ses souvenirs, un garçon porteur de mémoire et un oiseau télépathe partent explorer le désert multicolore afin de trouver une solution pour lutter contre la crue. En chemin, ils se perdront. À la fin, ils se retrouveront.

Edition : Pocket • 349 pages • Fantasy • One Shot

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Aurélie Wellenstein est, de loin, mon auteure de roman fantasy préféré. J’en lis rarement c’est vrai car très peu de roman fantasy m’interpellent sauf ceux de cette auteure justement. J’aime grandement son univers sombre s’inspirant parfois des mythologies nordiques ainsi que sa plume en général. C’est donc les yeux fermés que je me suis lancée dans la lecture de ce roman ci : Le désert des couleurs. Avant cela le dernier livre que j’avais lu d’elle c’était Yardam qui n’avait pas été une lecture folle et fascinante. J’y avait trouvé pas mal de longueur. Dans celui-ci, je dois avouer que je suis ressortie plutôt surprise de ma lecture.

Alors, revenons tout d’abord sur l’univers de l’auteure. Comme je le disais, ce que j’apprécie le plus chez cette auteure c’est son univers qui est très sombre, très glauque, dans lequel elle n’hésite pas à torturer ses personnages et à les faire subir les pires choses qui puissent exister. Et j’aime ça ! Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ? Très peu pour Aurélie Wellenstein. Il est rare que ses fins de romans soit joyeuses et je trouve ça tellement original. Cela change de toutes ces fantasy avec un schéma narratif bateau. C’est toujours plus ou moins le même. Alors qu’avec cette auteure tu sais que cela ne pas se passer comme dans 90% des autres romans fantasy. Quand tu lis ses romans, tu comprends que la fin sera tragique ou alors positive mais pas sans avoir trimer ou sans pertes derrières. Les choix narratifs qu’elle fait sont plus ou moins complexe. Elle ne choisit en aucun cas la facilité et réussit à m’étonner à chaque fois.

Comme toujours avec Aurélie Wellenstein, dès les premières pages l’histoire est lancée. L’auteure pose le décors sans ménagement partant du principe que l’on sait déjà pleins de choses sur l’univers dans lequel elle s’apprête à nous embarquer alors que pas du tout. C’est seulement au fil des pages que l’on va découvrir la ville d’Eos, ses habitants ainsi que nos deux personnages principaux. J’ai beaucoup aimé le concept du désert qui n’est autre qu’un cimetière de souvenirs appartenant aux personnes disparues. Chaque grain de sable est un souvenir perdu par quelqu’un. J’ai adoré l’idée. Le soucis c’est qu’au bout de la moitié du roman et bien ce concept on l’a compris et malheureusement je l’ai trouvé assez répétitif. La traversée du désert qui promettait d’être palpitante est vite devenue monotone. L’intrigue se concentrant principalement sur les souvenirs d’un seul et même personnage c’était assez lourd et répétitif. Les chapitres s’enchainaient et se ressemblaient. J’ai trouvé cela tellement dommage !

Le désert des couleurs, est je pense, un récit assez contemplatif et qui amène à la réflexion. Il est classé comme étant un roman de fantasy mais je pense qu’il faut plutôt le voir comme un récit contemplatif, poétique qui traite de sujets importants comme l’écologie et la cause animale. La fin était à la fois tragique et magnifique comme c’est pratiquement toujours le cas avec Aurélie Wellenstein. Ce n’est pas le roman le plus représentatif de l’univers de l’auteure mais il a fait son job. J’ai quand même passé un bon moment.

⭐⭐⭐

Note : 3 sur 5.